vendredi 21 décembre 2012

La pollution lumineuse


Avez-vous déjà vu une photographie de la surface de la terre de nuit prise depuis un satellite ? De gigantesques tâches lumineuses indiquent l'emplacement des grandes zones développées et urbanisées du globe. Les lumières allumées de l'Amérique du Nord, du Brésil, de l'Europe, de l'Inde, ou du Japon laissent imaginer depuis l'espace la densité de l'occupation humaine et du développement des villes.

Telle qu'elle, l'intensité lumineuse artificielle a de conséquences écologiques, sur certaines espèces et sur les écosystèmes, et produit des effets physiologiques et psychologiques sur l'homme. C'est pourquoi on utilise l'expression de pollution lumineuse.

Les effets de la pollution lumineuse

Les populations d'oiseaux migrateurs sont les premiers touchés par la pollution lumineuse. Ces oiseaux ont grand peine à s'habituer à la lumière artificielle puisqu'elle perturbe leurs repères, en particulier sur les littoraux et dans les agglomérations. Ainsi, de nombreux oiseaux migrateurs finissent par heurter des bâtiments.

Ce genre de pollution a également des impacts sur la psychologie et la physiologie humaine comme il "fait jour la nuit", il y a une perte de repère et une plus grande difficulté à se reposer.

La pollution lumineuse est considérée comme une nuisance car elle empêche de jouir des fonctions comme le sommeil dans une chambre ou l'observation des étoiles dans un jardin.

La solution?

Il existe plusieurs pistes pour remédier à cet excès:

- Disposer par exemple des caches sur les lumières à l'extérieur pour limiter l'éclairage en direction du ciel.
- Utiliser des dispositifs rétro-réfléchissants quand cela ne remet pas en cause la sécurité des passants et des automobilistes.
- Réduire la sur-illumination, qui non seulement représente des nuisances, mais consomme inutilement de l'énergie.

Retrouvez cet article sur la pollution lumineuse


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